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Sur le “portage” où l’on trouve de très nombreuses
baies (fraises des bois, myrtilles...) nous avons pu observer un ours noir (baribal)
perché à 10 mètres sur une épinette juste à côté du chemin. Et dire que
nous avons failli ne pas le voir ! Des randonneurs viennent nous dire : “Vous
avez vu l’ours, là, sur l’arbre ?”. Nous étions passé à côté sans le
distinguer. Il nous a regardé un peu puis s’est affalé sur les hautes
branches et s’est endormi. Nous sommes resté 30 minutes à attendre qu’il
bouge un peu pour pouvoir prendre une belle photo (avec les feuilles, on ne
distinguait qu’une tâche noire). Comme il avait l’air de faire le somme du
siècle, nous sommes repartis sans avoir un joli cliché de l’animal. Ce
n’est pas grave, ce sera pour une prochaine fois ! Nous avons vu un deuxième baribal le lendemain
matin. C’est assez
fréquent de voir des ours noirs à Forillon. Il y a une cinquantaine de
plantigrades sur un territoire relativement restreint. C’est dans “La vallée”
et “Le portage” que vous avez le plus de chance de les rencontrer.
Nous avons également vu deux porcs-épic et un superbe
colibri (je ne savais pas qu’il y en avait au Canada....). Près du petit port à l’entrée du parc, une marmotte a creusé son terrier sous des cages à homards. J’ai pu approcher la petite famille (elle avait cinq petits) à 1 m50. Cool, ils n’étaient pas farouches du tout.
Nous n’avons pas eu beaucoup de chance au niveau météo
: deux jours de pluie, deux de brume, un de beau temps. Nous avons découvert le splendide paysage autour du
camping qu’au début du troisième jour et encore il bruinait légèrement !
L’avantage est que l’on peut randonner à l’intérieur des terres (en
sous-bois) muni d’un poncho (il nous a bien servi aussi) quand la brume ou la
pluie nous empêchent de faire les balades côtières. Ce parc vaut vraiment le détour. Nous avons apprécié considérablement les cinq jours passés ici. Et qu’est-ce que c’est beau avec un ciel bleu !
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