De gauche à droite : Le Karisimbi et le Bisoke

Pour changer un peu, nous avons décidé de grimper au sommet d'un volcan.
Il y a plusieurs possibilités au départ du siège de l'ORTPN : certains sentiers sont temporairement fermés. Quand nous y étions, nous pouvions faire le Karisimbi ou le Bisoke.
C'est la deuxième solution que nous avons choisie.

 

Escalader un volcan est une attraction également très prisée des touristes. Les montées réservent de remarquables changements de végétation, allant de la forêt de bambous aux prairies alpines. Avec une météo conciliante, la chaîne de montagnes offre même des vues spectaculaires.
Cinq à six heures de marche sont nécessaires pour gravir le Bisoke. Au départ, le chemin est le même que celui menant à la tombe de Diane Fossey.

Il bifurque ensuite vers le nord pour devenir boueux et bien raide. Il faut avouer que cela est assez physique surtout que les guides imprimaient une sacrée allure.

Après trois heures, les derniers hectomètres s'accomplissent dans une végétation plutôt rase. Nous sommes arrivés vers midi pour admirer le lac du cratère et y déguster notre sandwich.

J'ai voulu continuer un peu sur les pentes du volcan pour avoir une photo plus aérienne du lac. Le garde armé qui nous accompagnait ne voyait pas ça d'un bon oeil.
Il m'a suivi de près car la frontière du Congo était toute proche. Apparemment, il ne fallait en aucun cas pénétrer dans le pays voisin...

Nous espérions voir un groupe de gorilles non habitués pendant la montée. Cela arrive parfois. Nous n'avons pas eu cette chance et n'avons croisé aucun animal. Tant pis !
Nous en avions quand même déjà bien profité les jours précédents.
Nous sommes ensuite redescendus par le même chemin. La randonnée fut sympathique et assez agréable.