Kootenay NP


Kootenay NP

 

 


 

 

Le parc national Kootenay, situé au sud ouest de Banff, apparait comme un creuset de diversité. Créé en 1920, sa superficie actuelle est de 1406 km². La forêt au nord du parc a été dévastée par les terribles incendies de 2003. Déclenchés par la foudre, ils ont brûlé 12,6% de Kootenay NP. Le bois calciné offre malheureusement sur plusieurs kilomètres un triste spectacle. Les Rangers ne sont par contre pas si désolés que les touristes.

 

 

 

 


En effet, le feu joue un rôle très important dans la vie d'une forêt. Il détruit les vieux peuplements et transforme en engrais les feuilles et le bois mort. Cela permet de donner vie à de nouvelles plantes, base de nourriture des oiseaux ou autres rongeurs.
De plus, les arbres qui ont survécu servent d'abris aux insectes, eux-mêmes proies de nombreuses espèces. Et le cycle de la vie reprend !
Heureusement tout de même pour le plaisir des yeux, cela ne concerne qu'une partie du parc.
On y distingue deux grandes vallées, celle de la rivière Vermilion et celle de la rivière Kootenay, aux deux climats opposés. Une belle route encaissée traverse la région du sud au nord.


 

Paints pots

 


L'animal lick (pré salé) est un des meilleurs endroits pour surprendre l'orignal. Il y vient rechercher les minerais dont il a besoin. Nous avons essayé d'apercevoir ce gros mammifère au petit matin et au crépuscule mais nous sommes revenus bredouille à chaque fois.
Nous avons eu beaucoup plus de chance à Bowron Lake PP.

 

 

Gisements d'ocre
 

 

Trois campings son accessibles en voiture et sept dans l'arrière-pays sont réservés aux campeurs itinérants. Comme dans tous les parcs, les possibilités de randonnées sont nombreuses, certains sentiers étant également autorisés au mountain-bike. Cela va de la simple marche de une heure à la véritable expédition de 55,6 km.

 

 

Dog lake


 

Nous ne sommes restés que deux petits jours ici, le temps de découvrir Dog lake, le East Kootenay Trail et les sublimes gisements d'ocre Paints Pots. Avant, les tribus indiennes des montagnes et des prairies venaient y chercher la terre rouge. L'ocre était nettoyée, mélangée avec de l'eau et pétrie en boulette de la grosseur d'une noix aplatie en petits pains qui étaient cuits sur un feu très chaud, puis moulus. La poudre rouge, mélangée à de l'huile de poisson ou à de la graisse animale, était utilisée pour décorer les corps, les tipis, les vêtements ou la pierre.
Ensuite, les canadiens ont exploité les gisements pour utiliser l'ocre en tant que colorant dans la peinture. L'exploitation cessa lorsque le territoire est passé parc national.