Abel Tasman N.Park


Abel Tasman N.Park

 

 

 

Nous savions auparavant qu'il fallait attendre la marée basse à plusieurs endroits pour pouvoir traverser. Nous ignorions cependant que nous devions déchausser. Et je peux vous dire que l'eau est à cette période vraiment gelée ! C'est sûr qu'en été la trempette doit être agréable mais en hiver, c'est une autre paire de manches ! Après la première très courte traversée à Onetahuti Beach, Nath avait ses engelures aux pieds très douloureuses. A Awaroa Inlet, deux passages beaucoup plus longs nous attendaient. Pour lui éviter des douleurs inutiles, j'ai donc servi de "bourricot" et l'ai porté sur mon dos. 

 

 

C'est marrant quand on y repense mais assez dur sur le coup avec le courant assez important, l'eau glaciale jusqu'aux cuisses, les pieds meurtris par les milliards de coquillages sur lesquels j'étais obligé de marcher et les mouches des sables qui me "bouffaient" les mollets.
Il est impératif de se renseigner au Visitor Center sur les horaires de la marée sous peine de rester sur place de longues heures en attendant que l'eau veuille bien se retirer.

 


Etant donné les nombreuses possibilités de baignades et de balades en kayak, le coin doit être sur-fréquenté l'été. Nous n'avons croisé qu'une dizaine de personne en deux jours.
La montée dans le taxi est également périlleuse. En effet, le bateau accoste sur la plage et il n'y a pas de ponton. Le chauffeur met les pieds dans l'eau et tire la coque le plus proche du rivage, manoeuvre assez difficile par mer déchaînée. C'est ce qui nous ai arrivé le deuxième jour. 
Il faut alors bien calculer son coup sous peine d'avoir les pieds trempés  pour le reste de la journée.

 


 

Ce track restera comme l'une de mes plus belles marches : un sentier que je recommande à tous les amoureux de rando.

 

 

                                       

 

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