Norvège 3


Norvège 3

 

 

 

 

Le massif de Dovrefjell, vaste étendue de 1693 km², est presque entièrement préservé et se divise en deux parcs nationaux que sont le parc national de Dovrefjell-Sunndalsfjella et le parc national de Dovre. Ce dernier étant un peu plus au sud-est de Dombas.
Il se situe à 370 km au nord d'Oslo sur la voie principale reliant la capitale à Trondheim. Il se prête vraiment à la randonnée malgré son environnement rude.

 

 

Le bœuf musqué est l'animal le plus original du parc. Il a été importé il y a quelques années et tout porte à croire qu'il se sent plutôt bien.
Il est déconseillé de s'en approcher trop près car ils peuvent, comme tout animal sauvage, se sentir menacés et charger. Pour avoir observé un combat entre deux mâles de plus de 400 kg, je n'aimerais pas me faire courser par ces animaux qui peuvent courir à plus de 60 km/h malgré leur apparence plutôt pataude.

 

 

Cependant, j'ai établi mon premier campement à proximité d'un groupe de sept individus. Le matin, ils se trouvaient à même pas 20 m de ma tente... Ce fut un super moment de randonnée.
On trouve également des chevreuils, des cerfs, des élans, des gloutons, des renards, des martres, des lynx et quelques ours. J'espérais voir quelques uns de ces mammifères mais je n'ai pas eu de chance cette fois-ci. J'ai tout de même pu photographier dans de bonnes conditions les bœufs musqués, le reste n'était que du bonus.
 

 

 

C'est vers 17 h, le premier soir, que j'ai aperçu au loin dans l'autre vallée deux tâches sombres. Tiens, tiens, me suis-je dit... J'ai observé avec mon téléobjectif dans l'espoir de voir autre chose que des rochers plus foncé que les autres.
Quand j'ai vu les masses bouger, j'ai tout de suite compris que c'était bien les bœufs musqués pour lesquels j'avais entrepris ce voyage. Ouahhh, je suis chanceux,  à peine quelques heures dans le parc et je tombe dessus.

 

 

J'ai failli continuer mon chemin car les animaux étaient assez loin et de l'autre côté du versant de la montagne. Il y en aura certainement d'autres plus facilement accessibles, me suis-je dit. Puis, j'ai décidé d'y aller quand même en pensant que "ce qui était pris n'était plus à prendre". Et j'ai d'ailleurs bien fait car par la suite, je n'ai plus revu de bœufs dans de si bonnes conditions. Je n'ai croisé que deux autres de ces mammifères le dernier jour alors que j'étais en plein brouillard et sous une forte pluie. Mauvais pour la photo...