Norvège 2


Norvège 2

 

 

 

A huit heures du matin, j'ai replié mon matériel pour aller acheter à l'office du tourisme la carte du parc national de Dovrefjell et le gaz pour mon réchaud.
Une heure plus tard, j'étais fin prêt pour la randonnée. Cependant, le chemin commençait à une vingtaine de kilomètres plus au nord.
Je suis donc allé dans le parking et j'ai demandé aux gens de bien vouloir m'amener. Première constatation, les Norvégiens sont très réticents...

 

Au nord du refuge de Snoheim


 

En fait, ce ne sont que des étrangers qui m'ont pris en stop jusqu'à mon point de départ, des Allemands et des Suédois. Je ne pensais pas que j'allais attendre aussi longtemps pour ne parcourir que si peu de distance.
Je déconseille donc aux autostoppeurs d'entreprendre la traversée du pays le pouce levé, ils risquent ici d'user leur culotte sur le bitume en attendant que les voitures s'arrêtent. En discutant le dernier jour avec une vendeuse Française qui vivait depuis sept ans en Norvège, j'ai appris que le stop n'était pas du tout populaire ici et que cela ne l'étonnait pas du tout.

 

Au pied du Snoheta

 

J'ai quand même pu commencer mon trip vers midi. Le départ du sentier de randonnée se trouve au lieu-dit Kongsvold Fjellstue. Je suis parti en direction du refuge de Reinheim. Le début est assez agréable dans les sous-bois même si cela monte un peu. Le chemin est bien balisé avec une grosse marque rouge en forme de T.
Le temps était magnifique, ouah, cela s'annonçait plutôt bien.


 


 

L'avantage est que l'on croise de très nombreuses rivières donc il n'est pas nécessaire de porter beaucoup d'eau sur soi. Même si à l'office de tourisme, on m'a certifié que l'eau était très pure et de bonne qualité, j'ai tout de même rajouté une pastille de micro-pure dans chaque litre puisé. On ne sait jamais ce qu'il peut bien se passer en amont de l'endroit où on remplit sa gourde.


 


 

Quand je parle d'avantage, j'oublie que les nombreuses rivières traversées sont aussi à la longue usantes. Il faut souvent déchausser pour traverser ou marcher sur les pierres pour ne pas se mouiller les pieds. Ce n'est pas génial d'avoir les pieds trempés quand on randonne. Parfois, on est obligés de sautiller de cailloux en cailloux car l'eau ruisselle de partout. Il est fortement conseillé d'avoir une paire de rechange. En ce qui me concerne, j'avais opté pour des croc's en plastiques, utiles pour les traversées de rivières et pour avoir les pieds au sec le soir après la rando.