Le fond du cratère est recouvert d'une fine végétation, ce qui est très surprenant au milieu de ce décor semi-lunaire. Vers 14 h, nous avons atteint le refuge d'Holua. Une épaisse couche de brouillard très humide nous a accompagnés pendant la traversée du plateau.
Dommage car il nous restait encore pas mal de chemin et cela est moins agréable quand on est trempés et quand on ne voit pas à dix mètres. Mais le vent a par la suite chassé les nuages. Ouf ! Les six derniers kilomètres s'effectuent à flanc de montagne par un chemin très sinueux mais qui monte régulièrement.
Nous avons eu la charmante surprise de surplomber un joli arc en ciel. 

Huit heures après notre départ, nous avons rejoint la voiture pas fatigués du tout. C'était étrange, cette sensation de n'avoir pratiquement pas marché alors que nous venions d'accomplir plus de 25 kilomètres... D'après les informations recueillies au Visitor Center, cette randonnée s'accomplit en trois-quatre jours !
C'est exagéré car le sentier descend pas mal ! Seuls les six derniers kilomètres sont un peu plus rudes mais cela reste à la portée de n'importe quel bon marcheur.
A faire absolument ! 

Haleakala est également connu pour son superbe lever de soleil dixit un jeune Allemand rencontré au camping. Tout le monde lui avait dit que le spectacle était exceptionnel. Nous nous sommes donc levés à 4 h 30 pour rejoindre le sommet derrière une ribambelle de voitures venues de toute l'île. Assez surprenant !
Nath, très sceptique et surtout très fatiguée, est restée dans le véhicule, enfouie dans son duvet, pendant que j'attendais dans le froid que le soleil fasse son apparition. Je dois avouer qu'elle a eu bien raison car c'était tout ce qu'il y a de plus banal. Je pensais que la lumière donnerait aux cratères une belle luminosité. Non, rien, juste une boule rouge au dessus de la mer de nuage.
J'en rigole maintenant mais nous aurions mieux fait de rester au chaud sous notre tente...

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