G.R 20 (suite 3)


G.R 20 (suite 3)

 

 

Les vasques de certaines cascades vous donnent vraiment envie de vous baigner. Mais je suis trop frileux pour le faire même après plusieurs heures de marche...

 

Après Vizzavona

 

Par la suite, le GR est plus orienté sous-bois que montagne même si on traverse vers la fin le fabuleux massif de Bavella.
Les dénivelés sont beaucoup moins importants mais les étapes un peu plus longues.
On ne peut pas parler de la Corse sans évoquer les cochons sauvages. Ils sont très nombreux sur toute la deuxième partie du parcours. On a même voulu en attirer un dans la tente mais Jérome n'a pas voulu. Surement parce que c'était SA tente...
En ce qui concerne la fin du sentier, nous nous sommes aperçus qu'il nous manquait un jour de "bouffe". La seule solution : faire deux étapes, 11 h 30 de marche après 14 jours intensifs...
Nous avons quand même trouvé la force de courir à l'arrivée pour être le premier à toucher le panneau Conca. Il paraît que la montagne rend fou...

 

Dernière étape du G.R - Qui veut se baigner ?

 

Ce G.R (réputé comme le plus dur d'Europe) n'est pas d'une difficulté insurmontable pour un sportif moyennement entraîné. La preuve : le groupe de Flamands dont je parlais tout à l'heure. Dans celui-ci, trois personnes n'ayant jamais randonné ; La portion nord (arrêt à Vizzavona) a été réalisée avec cependant trois heures de retard en moyenne sur chaque étape par rapport aux randonneurs classiques. Comme quoi, avec de la volonté, tout est possible même s'il n'est pas toujours prudent d'entreprendre un tel GR sans être initié au trek.
Autre groupe épatant, des gens venant du Creusot avec un "monsieur" de 75 ans qui a fait l'intégralité du parcours. Alors là chapeau surtout que ce n'était pas lui "la voiture balai" du groupe. Quelle énergie ! Cela nous permet de relativiser sur la performance réalisée.

Un gros problème toutefois est la surfréquentation de ce must de la rando. A l'époque, en 1997, nous n'en avons pas souffert. Ce n'était pas encore l'autoroute mais plusieurs copains m'ont dit que cela devenait horrible et trop commercial (n'est-ce pas messieurs les gardiens des refuges!).

En outre, je pense que ce chemin est vraiment à faire et si possible dans son intégralité. On en revient avec des souvenirs inoubliables.