|
Par la suite, en continuant le chemin, nous sommes arrivés à l'attraction
principale de l'île Bonaventure à savoir la très fameuse colonie de fous de
Bassan. Plus de 70 000 oiseaux sur la falaise : du blanc partout, un bruit
infernal et une odeur pas si repoussante que ce que l'on nous avait dit. On mes
approche à 1 mètre mais une barrière nous empêche de gêner davantage les
fous (d’autant plus qu’un coup de bec ne fait pas du bien !). C’est génial de voir un tel spectacle, unique au monde.
Les tablettes assez larges pour s’installer, un vent
important, des falaises prodigieuses et l’absence de prédateur expliquent
cette concentration de fous de Bassan. Il arrive à maturité à 5 ans et vit 20
ans en moyenne. C’est un oiseau marin, adapté parfaitement à la vie en mer
et pourtant il passe plus de six mois sur terre. Il est territorial et agressif
mais son agressivité n’a qu’un but : lui assurer la proximité de ses congénères.
Il se nourrit de maquereaux, harengs ou capelans et sa
vitesse maximale d’accélération est de 100 kilomètre par heure. Il ne manque pas de nourriture dans la région. Nous avons
vu sur le quai de Percé des pêcheurs ramener en quelques minutes de nombreux
maquereaux de plus de trente cm. Moi qui aime la pêche, c’est assez
impressionnant de voir ça. On est très loin de la pêche que l’on pratique
en France...
Il est également possible de faire des sorties à
baleines. Nous conseillons fortement “Observation littoral”, très
sympathique compagnie beaucoup plus agréable et moins commerçante que les
autres. Nous avons fait une sortie
en mer et avons eu la chance de voir une des 250 baleines franches de tout l’Atlantique
nord. Leur population avait grandement chuté à cause d’une pêche excessive.
Depuis 4 ans, elles reviennent petit à petit dans la région mais cela demeure
encore rare de croiser leur chemin. Nous avons aussi vu un rorqual commun et de
très nombreux marsouins.
Ce parc est vraiment une étape incontournable si l’on se
rend en Gaspésie et ceci malgré les très nombreux touristes qui visitent l’île.
Nous sommes loin de certains coins sauvages du Canada mais l’accessibilité et
la facilité des sentiers permettent à tout un chacun de s’y rendre. Il en demeure que le spectacle vaut absolument le détour.
|