
Soixante dix kilomètres séparent ces deux villes par la nationale 300. Nous
n'avons pas choisi le chemin le plus court et avons emprunté la superbe
départementale, bien plus longue, mais qui offre des points de vue remarquables
sur les petits villages de la région.
Aux alentours de Güzelyurt, nous nous sommes arrêtés à l'église Analepsis,
perchée sur son piton rocheux. Le panorama sur le Mont Hasan du haut de ce
monastère datant du XIXème siècle est grandiose.

Un peu plus loin, se trouve une des plus anciennes églises de Cappadoce, Kizil
Kilise ou église rouge. Malgré son vieil âge puisqu'elle a été érigée au VIème
siècle, elle demeure assez bien conservée. Aucun panneau n'indique le petit
sentier qu'il faut prendre. Cependant, il est difficile de la rater car depuis
la route principale, c'est le seul édifice qui trône au beau milieu d'un cirque
désertique entouré de montagnes.

Notre dernière halte avant d'atteindre Nevsehir fut la ville souterraine de
Kaymakli. Les dix étages qu'elle comprend en font la plus grande de Cappadoce.
Entièrement creusées dans la roche, les galeries hyper étroites mènent à un
nombre assez impressionnant de salles.

On y trouve de tout : des cuisines, des chambres à coucher, des salles à manger,
des magasins d'alimentation, des étables, des églises, un hôpital, le tout
ventilé par une cheminée d'aération très efficace.
L'entrée est payante mais ne comprend pas l'éventuel guide qui, à notre goût,
demandait un peu trop. C'est donc en solo que nous avons déambulé dans cette
surprenante cité.


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