Forêt de Nyungwe 2


Forêt de Nyungwe 2

 

 

Nous sommes restés trois jours à Nyungwe et avons effectué trois randonnées différentes. Il faut pas mal de temps ( 4 à 5 heures) pour rejoindre le parc depuis Kigali. Nous avions loué une voiture dans la capitale. La route est sympathique et serpente à travers les innombrables collines du pays. Par contre, le bitume est en assez mauvais état dès que l'on franchit la limite de la forêt. Attention aux "nids de poule" ! Il faut sans cesse zigzaguer pour éviter les trous parfois profonds.

 

Jeune Rwandais

 

 

Sur le bord de la longue route qui traverse le parc, se trouvent de très nombreux Hoest Monkey (cercopithèque). Nous nous arrêtions souvent pour pouvoir les filmer et les photographier.

 

 

 

Le premier jour, nous avons décidé de faire la randonnée pour aller voir les colobes. Il y en a deux groupes dans le parc, un à côté de la plantation, facilement accessible et un autre plus éloigné dans la forêt. C'est ce dernier que nous avons choisi. Nous sommes allés chercher notre guide au bureau de l'ORTPN puis avons pris la voiture pour nous rapprocher de la colonie de primates. Nous avons très rapidement quitté la route asphaltée pour un chemin en terre en très sal état. En voyant les pierres saillantes et les ornières, nous nous demandions comment nous allions réussir à ne pas "fracasser" notre voiture qui de plus était très basse.


 

 


Et ça n'a pas loupé : en voulant éviter un gros caillou, je me suis déporté sur le côté et n'ai pas vu le petit fossé au bord du sentier recouvert par de nombreuses touffes d 'herbe. Heureusement que six Rwandais nous ont aidés à sortir le véhicule du ravin... Comme ce n'était pas praticable du tout, nous avons laissé la voiture où elle était et avons entrepris de partir à pied. C'est d'ailleurs ce qui a rendu la rando un peu plus pénible que ce qu'elle devait être puisque cela a rajouté trois bonnes heures à la balade initiale de 5 heures.

 

 

 

 

Il est d'ailleurs bien utile d'avoir un 4x4 plutôt qu'une voiture particulière...
Mais cela nous a permis d'observer pendant la longue descente une troupe de babouins.
Sympathique comme rencontre ! Ils marchaient sur le sentier avant de se réfugier dans les branchages.