Piton des neiges


Piton des neiges

 

 

 

Au sommet du Piton des neiges...

 

Jour 9 :

La nuit a été plutôt courte et mauvaise. La cheville de Fred va un petit peu mieux et il se sent de faire l'ascension avec moi. Nous partons les premiers à 5h du matin. Le temps est dégagé et malgré la nuit, nous pouvons marcher sans l'aide de la lampe. En nous retournant, nous apercevons au loin des serpents lumineux... Les pensionnaires du refuge sont partis, eux aussi. La montée est vraiment facile, peut-être est-ce par ce que nous avons laissé les sacs dans la tente et que nous sommes complètement à vide (une gourde de 1 litre en main et c'est tout). C'est vraiment agréable de marcher comme ça...
Nous arrivons au sommet, une heure et demie plus tard et attendons jusqu'à 6h30 le lever du soleil. Il y a des nuages aujourd'hui mais le spectacle est tout de même très sympathique.

 

            

 

A 3070m d'altitude, nous mangeons nos deux choco-BN chacun et profitons de la belle vue. Vers 7h30, nous redescendons par le même chemin. En arrivant à la tente, nous rangeons vite fait les affaires et partons vers 9h30 direction Bourg-Murat. L'étape doit durer plus de 5 heures et nous espérons que la cheville de Fred va tenir le coup.

 

 

La journée va être très dure. Nous traversons la plaine des Cafres et arrivons à Bourg-Murat vers 17h30. Nous marchons depuis 5h ce matin et pour arroser le tout, nous devons marcher plus d'une heure sur la nationale pour rejoindre le gîte. Fred a trop mal, j'en ai aussi marre de cette trop longue journée,  nous marchons comme des zombis, vivement que l'on arrive ! Le gîte de Bellecombe se dessine et nous sommes trop contents de pouvoir y dormir. Fred enlève sa chaussure, la rando pour lui c'est fini ! Il peut difficilement marcher...

Nous rencontrons Denis et Francy, un couple génial avec qui nous sympathisons rapidement. Ils nous proposent un plat de "vraies pâtes" avec du beurre, du jambon fumé et un yaourt : en deux mot, le paradis. Ils se proposent même de nous amener demain matin au Piton de la Fournaise en voiture pour au moins voir le paysage. "Ce serait dommage de ne pas avoir vu le volcan" nous avait dit Denis, amicalement surnommé "le fameux G-O".