Tête du trou de l'âne


Pointe  trou de l'âne

 

 

Cette fabuleuse randonnée nous a amenés dans un splendide décor à l'Américaine, digne du grand canyon... Nous sommes partis fin octobre pendant les vacances de la Toussaint avec Fred pour camper une dernière fois avant que la neige nous prive de ce plaisir pendant quatre à cinq mois. Quelle luminosité ! Quelle vue ! Une étrange impression d'être seuls au monde, perdus en pleine nature ! Et dire que nous étions seulement à 1h30 de Nice...

 

 

Nous sommes partis d'Aix en provence direction Sisteron puis Tallard. Arrivés à Barcelonnette, nous nous sommes dirigés vers le col de la Cayolle et avons garé la voiture dans un virage au niveau du clot de la Tunette.
La montée jusqu'aux cabanes de Sanguinière est très facile et en pente douce. Il n'y a pas de sentier balisé mais uniquement des cairns. Toutefois, les nombreux passages ont fait un sentier qu'il est impossible de ne pas repérer. Au bout du vallon, nous avons décidé de grimper sur les pitons rocheux pour voir le paysage de l'autre côté. La carte IGN 3540 OT ( Barcelonnette)  finissait juste à ce niveau et nous ne savions pas que nous allions découvrir un superbe petit lac dont nous ne connaissons d'ailleurs pas le nom.

 

 

Par la suite, nous avons suivis trois jeunes bouquetins assez farouches. Une petite photo plus tard, ils détalaient à toute vitesse dans les rochers pour disparaître complètement. Un peu déçus, nous nous sommes consolés en admirant le formidable paysage sur la barre rocheuse. Le spectacle vaut vraiment le détour...
Vers 16h30, après avoir fait un crochet pour escalader la pointe du trou de l'âne (2874m), nous avons posé notre tente sur un petit plateau à 2526m d'altitude. La lumière tombante donnait une couleur magique à la roche environnante. Nous avons réellement apprécié ce moment...

 

 

Ce n'est qu'une heure plus tard, alors que le soleil se couchait rapidement que nous avons compris que nous étions en automne et qu'il ne faisait pas très chaud à cette période dans le Mercantour... Les mains gelées, nous avons vite mangé un léger sandwich et nous nous sommes réfugiés vers 18h dans nos duvets. Après une bonne nuit de repos, nous sommes rentrés par le même chemin à la voiture, ravis de cette marche de 6h30.
Je pense qu'il faut au moins rester jusqu'au coucher du soleil pour apprécier la formidable luminosité sur les roches. En marchant vite, on peut rejoindre le parking en une heure, ce qui est suffisant, si vous ne voulez pas camper, pour arriver avant la nuit noire. 
A découvrir absolument...