Badlands


Badlands

 

 

 

Depuis la nuit des temps, les Badlands n'ont jamais laissé indifférents les humains. Ce qu'ils ont toujours ressenti était un mélange de fascination  et d'inquiétude. Les indiens appelaient la région "mako sica", "les mauvaises terres à traverser" comme les surnommaient également les premiers trappeurs Français.
L'écrivain Freeman Tilden décrivait des pics et vallées aux couleurs sublimes qui prenaient toute leur intensité à l'aube et au crépuscule.


 




Il est vrai qu'à ces heures de la journée, le spectacle est tout simplement ahurissant. Je n'ai jamais vu de couleurs aussi chaudes que dans les Badlands en Novembre. Ce fut un véritable régal de se lever le matin à 5 heures ou d'attendre que les montagnes rougissent au coucher de soleil. Des clichés d'une clarté impressionnante et tout cela sans filtre...
Du bonheur pour l'amoureux de la photo que je suis...


 

 

 

Le parc national des Badlands est le vestige d'une des plus grandes prairies du monde. Elle englobait un tiers des Etats-Unis, s'étendant de l'Alberta jusqu'au Texas et des Rocheuses jusqu'en Indiana. Dans la vallée humide du Mississippi, les herbes à longues tiges dominaient. A l'ouest, par contre, comme il pleuvait moins, les hautes herbes laissèrent la place aux herbes à tiges moyennes et basses.


 


 

Il y a de nombreuses années, cette prairie riche en vie sustentait des troupeaux de bison tellement vastes qu'ils assombrissaient le paysage. Dès 1890, par contre, il ne restait qu'à peu près 1 000 bêtes. Aujourd'hui, dans le bassin de Sage Creek, les bisons sont soigneusement protégés comme des survivants d'un vaste système naturel du temps jadis.
C'est super impressionnant de se balader et de se retrouver nez-à-nez avec ce grand bovidé sauvage. En fait, quand je dis "se retrouver" j'exagère un peu car la rencontre n'est pas fortuite vue la taille de l'animal et l'espace dégagé.

 

 

Au contraire, lors d'une randonnée, nous avions repéré un beau mâle qui broutait paisiblement en plein milieu d'une prairie et nous avons décidé de nous rapprocher pour prendre une photo.
Heureusement que j'ai un 400 mm, ce qui m'a permis de rester à une distance raisonnable en cas de charge intempestive. Je n'allais quand même pas me faire une frayeur pour un simple cliché. Mais, bon, je n'étais pas super super rassuré tout de même et je n'arrêtais pas de regarder l'arbre à 20 mètres de moi, juste au cas où il aurait été nécessaire d'y trouver refuge...

 

 

 

 

                                      

 

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