En 1998, les visiteurs ont été soumis à des règles plus strictes en ce
qui concerne la préparation de la nourriture. Les rangers ont entrepris une
étude pour voir si l'homme et l'ours pouvaient cohabiter. Il n'y a absolument
aucun problème tant que l'animal n'est pas chassé et qu'on ne lui prélève
pas l'essentiel de son régime alimentaire : les saumons.
Depuis longtemps, on ne dénote plus d'agressions sur des humains.
Il est important de signaler que le travail des rangers est
considérable. Tout est organisé pour que l'animal ne se sente pas en danger.
L'homme n'est que de passage et doit adapter un comportement précis si une
rencontre s'opère (ce qui est très fréquent).
C'est à lui de s'écarter du chemin, à lui de reculer, à lui d'attendre que
la bête s'en aille même si elle décide de rester des heures sur la piste et
qu'on ne peut regagner le camping...
Il suffit simplement d'appliquer les règles de sécurité que l'on apprend à
notre arrivée et la cohabitation devient très facile.
Plusieurs fois, des ours ont surgi à 5 mètres de nous. " On croise des
ours à Katmai autant que des chiens chez vous " nous disait avec raison un
garde du parc " mais le jour où nous ne verrons plus les femelles amener
en toute sécurité leur progéniture si près des hommes, nous fermerons sans
hésiter l'accès à Katmai."
Resteront gravés à jamais dans nos mémoires les instants où
nous avons croisé ces énormes bêtes sauvages de plus de 450 kg au détour des
sentiers...
Outre la photographie animalière, le parc offre d'autres activités :
- Le " Dumpling mountain trail " pour les amoureux de la randonnée.
- L'excursion dans la fameuse " vallées des 10 000 fumées " (site
volcanique résultant de l'énorme cataclysme du 6 juin 1912).
- Pêche aux saumons (de très nombreux amateurs s'y rendent exprès).
- Balades en canoë sur les lacs.
Werner, un collègue fait à Katmai, part effectuer un raid de quatre jours dans
la brume.