
Cela fait partie des nombreux contrastes du pays. Les Australiens ont, à mon
goût, une grande part de responsabilité. On se voile la face en laissant les
écriteaux des autochtones interdisant la montée mais on balise la montée et l'on
installe des mains courantes sur la paroi abrupte.
Je me demande encore pourquoi cela n'est tout simplement pas interdit. Cela ne
gâcherait en rien le séjour. La preuve, nous n'avons pas voulu grimper et nous
avons quand même pu apprécier le site. Nous nous sommes contentés de faire le
très agréable sentier de 10 km qui fait le tour du rocher.

De toute façon, nous avons été choqué de voir dans quelles conditions vivent
les aborigènes et comment ils sont traités. Malheureusement, ceux que nous avons
croisés en ville, semble errer comme des âmes en peine à la limite du "clochardisme".
Voilà ce que l'homme blanc en a fait...
Cela m'a rappelé les Inuits en Alaska et les Indiens en Amérique du nord. Dur,
dur ! Je ne veux en aucun cas être moralisateur, c'est un simple constat que je
dresse. Peut-être n'est-il pas objectif mais c'est ce que j'ai ressenti...

Le coucher de soleil sur Uluru est assez sympathique et les touristes se
pressent pour photographier la roche virer de l'orange au rouge de plus en plus
profond.
Je tiens à signaler cependant deux petits points négatifs : l'entrée au parc est
excessive et les campings sommaires que l'on trouve sur tout le reste du
territoire Australien sont absents. Le camping sauvage étant également interdit,
la seule solution est l'unique camping géré par le parc qui est lui aussi très
cher. Ah, tourisme quand tu nous tiens !

C'est un peu regrettable surtout que je ne suis pas sûr que l'argent
récolté profite pleinement aux aborigènes... Cela ne gâche pas la fête mais
laisse quand même un petit goût amer dans la bouche.
Passage incontournable si l'on est dans la région, nous avons paradoxalement
préféré le côté sauvage et plus tranquille des Monts Olga tout proche.

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